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Bons conseils pour voyager durable et responsable

Votre voyage peut contribuer au développement économique et social de votre destination. Malheureusement, dans les pays du Sud près de 80% des bénéfices liés aux activités touristiques ne restent pas dans le pays. Si vous partez via une agence de voyages et surtout si les mots de tourisme éthique, solidaire ou responsable sont avancés, n’hésitez pas à interrogez votre agent de voyages sur les partenaires locaux, leur respect des droits de l’Homme, leurs pratiques commerciales etc…

Refusez le tourisme mercantile et évitez les souvenirs et bibelots industriels; vendus bon marché, ils sont produits industriellement, le plus souvent en Chine ou dans un autre pays asiatique.

Privilégiez l’achat d’objets artisanaux et d’autres produits locaux, issus d’un savoir-faire traditionnel. Vous pouvez soutenir l’économie locale en appliquant les principes du commerce équitable, basé sur des principes qui offrent :

– un juste prix d’achat au producteur ;

– des relations durables entre partenaires économiques ;

– la limitation du nombre des intermédiaires ;

– la garantie des droits fondamentaux des travailleurs ;

– la transparence sur l’origine du produit et les étapes de sa commercialisation ;

– le préfinancement des commandes ;

– un mode de production respectueux de l’environnement ;

– la qualité des produits proposés.

Le marchandage, avec humour et patience, ne doit pas s’opposer à une juste rémunération.

Préférez les services des guides, chauffeurs, cuisiniers locaux qui seront fiers de partager avec vous leur connaissance du lieu. De plus votre argent leur bénéficiera directement.

28 juin 2010 at 9 h 12 min 1 commentaire

Bons conseils pour voyager durable et responsable

Préparation des bagages

En préparant vos bagages, pensez à voyager léger.

Évitez également les bijoux et vêtements luxueux qui peuvent représenter des mois de salaire dans le pays visité… et donc une tentation !

Limitez au maximum les emballages jetables, pensez à des produits non ou moins polluants :

– lampes de poches led, rechargeables,
– piles rechargeables,
– produits biodégradables,
– préférez un lait solaire qui se dissoudra mieux dans l’eau qu’une huile qui forme un écran à la surface de l’eau (selon une récente étude les écrans solaire pourraient causer le blanchiment des coraux)…

– si vous partez en camping ou en voyage itinérant, prévoyez des sacs poubelles pour vos déchets. Il en va de même quand on à la plage ou pique-niquer dans la nature.
Voir la présentation du sac à dos écolo et une mine d’information sur le site d’ Echoway

25 juin 2010 at 12 h 59 min Laisser un commentaire

Nos bons conseils pour voyager durable et responsable

Renseignez-vous sur votre destination

– RENSEIGNEMENTS SUR LES US ET COUTUMES

Prenez le temps de comprendre les coutumes, règles et traditions. Intéressez-vous aux liens existant entre la Belgique et le pays visité. Cela vous permettra peut-être de rencontrer des compatriotes expatriés qui vous donneront des bons tuyaux de comportements positifs et des sources de rencontres. Prenez également contact avec des associations de natifs du pays visité. Ils vous parleront avec enthousiasme de leur pays d’origine et vous informeront sur les us et coutumes, les gestes ou attitudes à prescrire. Comme par exemple, s’embrasser en public, caresser la tête d’un enfant.

– LANGUE

Connaitre quelques mots du pays visité est toujours bienvenu.

– SITUATION SANITAIRE

Renseignez-vous sur la situation sanitaire actuelle de la destination et pensez à consulter votre médecin avant de partir. Veillez à ne pas compromettre votre santé et votre sécurité personnelle. Il s’agit également de protéger les populations locales de toute infection dont vous pourriez être porteur. Certaines maladies bénignes chez nous, ne le sont pas sous d’autres contrées.
Avant de décider de vous rendre dans une destination déterminée, assurez-vous que vos besoins particuliers en matière de soins médicaux peuvent y être satisfaits.

– LEGISLATION LOCALE

Renseignez-vous sur la législation pour ne commettre aucun acte délictueux ou criminel ou qualifié de tel par la loi du pays visité.

– MEDIAS

Bouquinez, visionnez des documentaires, surfez sur Internet. Les écrivains voyageurs, les guides élargissent notre horizon. Leurs textes touchent notre sensibilité, notre imagination et nous donnent une vision du monde que nous pouvons mettre en images par le monde virtuel d’Internet. Des documentaires télévisuels de talent sont à notre disposition.

24 juin 2010 at 10 h 17 min 1 commentaire

Nos bons conseils pour voyager durable et responsable

Élément-clé, la préparation au voyage

Souvent bâclée et négligée, la préparation au voyage constitue pourtant un des piliers de la responsabilité du tourisme autrement et conditionne bien souvent la réussite du voyage. Elle favorise une première approche des cultures et des lieux visités. Elle facilite la compréhension et permet de choisir une destination avec plus de cohérence.

Réfléchir au sens du voyage

Existe-t-il des bons et des mauvais lieux de vacances ? Une liste de pays à visiter, une autre à proscrire ? Interrogez-vous sur le sens de votre présence comme vacancier dans un pays en guerre ou victime d’une récente catastrophe naturelle ou encore d’une dictature pour laquelle l’ouverture au tourisme représente une opportunité de se faire une virginité.

Le non-respect des droits de l’Homme peut-il – doit-il – influencer le choix d’une destination touristique ?
Deux visions différentes du rôle que peut jouer le tourisme pour dénoncer les atteintes aux droits de l’Homme. On estime que l’explosion du tourisme en Espagne a joué un rôle positif dans la chute du franquisme, expliqué par les contacts créés et la dynamique économique provoquée par le tourisme. Pour Christophe ONO-dit-Biot,  lauréat du prix Interallié pour son roman Birmanie, il ne faut pas ajouter à la dictature la peine d’invisibilité. «Les Birmans sont déjà bâillonnés et si en plus, on ajoute la peine d’invisibilité en faisant comme s’ils n’existaient pas, c’est pire. S’il y avait eu plus de voyageurs au moment des répressions, on aurait eu beaucoup plus d’images et d’informations. »

Pour Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix en 1991, le tourisme ne contribue pas à sortir la population birmane de l’isolement mais participe au contraire à une tentative de réhabilitation de l’image du pays et de ses dirigeants. Les revenus du tourisme contribuant de plus à soutenir financièrement la junte militaire avec le blanchiment de l’argent provenant du trafic de la drogue.

Par ailleurs, les investissements massifs dans les structures touristiques birmanes se font aux dépends d’autres secteurs d’activités. En donnant au touriste de l’eau courante et de l’électricité 24h/24h, les autorités maintiennent la population dans le dénuement : l’électricité est un luxe et la majorité de la population doit s’approvisionner en eau aux puits collectifs.

Selon le président du Comité international de la Croix Rouge, l’assainissement de sites au profit du tourisme et la construction d’infrastructures s’est fait par un travail forcé durant lequel des milliers de Birmans sont morts de maladie et d’épuisement.

Prise en compte de la réalité économique de la destination

Une consommation touristique responsable passe par la prise en compte de la réalité économique de votre lieu de vacances. De nombreuses destinations touristiques se trouvent dans des pays en développement et ce ne sont généralement pas les populations locales qui bénéficieront de l’argent que vous dépenserez.

Si vous partez via une agence de voyages, n’hésitez pas à questionner votre agent sur les conditions locales, surtout si les mots de tourisme éthique, solidaire ou responsable sont avancés (politique d’emploi, de salaire, implication des communautés locales…). Interrogez votre agent de voyages sur les partenaires locaux, leur respect des droits de l’Homme, leurs pratiques commerciales etc…

23 juin 2010 at 11 h 05 min 1 commentaire

La caravane solidaire

Durant la période fin septembre-début octobre, des actions spécifiques préparatoires au Forum international du Tourisme solidaire, seront réalisées en divers lieux et pays de la Méditerranée. Ces actions seront organisées dans le cadre d’une « Caravane Solidaire », sorte d’université itinérante du tourisme durable et responsable. Une première édition avait déjà eu lieu en 2008 à travers l’Afrique de l’Ouest pour rejoindre le FITS Mali.

Les participants, au nombre de 70, en provenance des pays de la méditerranée, se déplaceront ensemble en autobus pendant une dizaine de jours, pour visiter des réalisations de développement durable, apprendre à se connaître, échanger des bonnes pratiques.

Les objectifs sont de:

– renforcer les réseaux en permettant aux acteurs impliqués dans le tourisme de mieux se connaître, de connaître leurs projets respectifs;

– de mobiliser les collectivités territoriales;

– de sensibiliser le public à l’intérêt du tourisme intérieur, notamment grâce à la mobilisation des médias.

Plus d’informations sur la Caravane Solidaire 2010

12 avril 2010 at 15 h 25 min Laisser un commentaire

Tourisme et eau

Mercredi, le jour de notre rendez-vous hebdomadaire sur les ondes. Sujet du jour: Tourisme et eau.

L’eau, c’est la vie. C’est ce qu’affirme Eric Orsenna, académicien français de renom, lorsqu’il dit « que l’eau c’est le miroir des populations et qu’en absence d’eau, il n’y a pas de dignité pour l’homme ». Donc préservons-la, y compris en vacances.

Les enquêtes sont claires : la présence d’eau, pour la baignade ou pour la pratique de sports aquatiques, est un élément primordial dans le choix d’une destination par les touristes occidentaux, qui représentent plus de la moitié des touristes internationaux. Il ne faut d’ailleurs pas aller très loin : voyons ce qui se passe sur les côtes de la mer du Nord dès qu’il y a un rayon de soleil.

La pression démographique dans les zones de baignade, le non respect du milieu aquatique (déversement des eaux usées, vidange des moteurs de bateaux, rejet de déchets en tous genres en particulier les sacs en plastique),  entrainent une modification de l’équilibre naturel, la destruction de la biodiversité, de la flore sous marine et l’érosion du littoral dans de nombreux pays du Sud. A terme, le tourisme non maîtrisé détruit ce qui est l élément d’attractivité touristique. Des exemples : dans les Caraïbes, 90% des eaux usées des hôtels sont rejetées directement dans la mer. Selon le PNUD, un bateau de croisière déverse 70.000 tonnes de déchets par an.

Même en Europe où des efforts ont été réalisés et des mesures contraignantes prises par les pouvoirs publics, on voit encore trop souvent des poubelles qui débordent dans nos lieux de vacances et des touristes paresseux, jouant au Petit Poucet en balisant leur parcours sur la plage de détritus en tous genres. Pas très séduisant pour les autres touristes et encore moins pour les hôtes des lieux.

Un autre problème: la consommation excessive, voire abusive, d’eau par les touristes

A l’heure actuelle, plus d’un milliard cinq cent mille personnes n’ont pas accès à l’eau potable. C’est notamment le cas dans beaucoup de zones dans lesquelles sont implantées des industries touristiques, grandes consommatrices d’eau.

Les chiffres sont éloquents : un touriste utilise 4 fois plus d’eau que le citadin moyen et sous les tropiques cela monte à 7 à 10 fois plus d’eau. En Méditerranée, durant la saison touristique, le touriste consomme près de 850 litres d’eau par jour c’est-à-dire 4 fois la consommation moyenne par jour d’un citadin. Les hôtels de luxe, équipés de piscines, de golfs etc, consomment jusqu’à 836l par jour et par chambre alors que les petits hôtels qui gèrent durablement leur eau atteignent 187 litres.

Pour les populations des pays d’accueil, les conséquences sont lourdes: rationnement de l’eau, nécessité d’acheter de l’eau en bouteilles pour satisfaire leur consommation privée. Cette eau coûte mille fois plus cher que l’eau du robinet, participe à la réduction du niveau de vie de ces populations et contribue à aggraver la pollution et le réchauffement climatique.

A qui la faute dans cette non gestion de l’eau ?

La réponse est loin d’être aisée. La démocratisation du tourisme par la baisse des coûts pour des séjours dans des pays du Sud s’est faite aux dépens d’un certain nombre de valeurs parmi lesquelles la gestion de l’environnement. Celle-ci a un coût auquel certains opérateurs touristiques en recherche de profits immédiats sacrifient volontiers . En l’absence de réelles mesures coercitives, c’est trop souvent le règne du n’importe quoi qui donne l’illusion aux touristes que tout est accessible à bas prix mais sans mettre en évidence les impacts négatifs.

Ceux-ci ne sont  pas toujours perçus en quelques jours de vacances. Il nous semble donc important de rappeler au touriste-consommateur que préserver un milieu cela coûte et que s’il veut en bénéficier pour sa pratique touristique aujourd’hui, et pour celle de ses enfants demain, il doit aussi tenir compte de l’impact financier au moment où il choisit sa destination et ne pas choisir uniquement en fonction d’un bas prix.

Quelles sont les bonnes pratiques pour être un touriste responsable ?

Adopter des comportements de bon sens, aisés à mettre en place, basés sur la co-responsabilité de tous dans la gestion de la Planète, des pratiques qui ne perturbent en rien le bon déroulement de vos vacances et le plaisir de bénéficier de l’eau. Ces bonnes pratiques sont à adopter dans le tourisme de proximité comme dans le tourisme international.

Quelques exemples:

Limiter les douches même par temps caniculaire et les préférer aux bains, fermer les robinets, limiter la consommation de draps et serviettes et suivre les instructions des hôteliers responsables, ne pas utiliser de détergents polluants.

Et surtout choisir un opérateur touristique qui adopte des mesures de gestion durable de l’eau. Ne pas hésiter à l’interroger. Au Pérou, une petite association Incaguides, propose un circuit « les enfants de l’Amazone »  basé sur la récolte d’eau pour en faire comprendre l’importance pour la survie des populations locales.

Enfin,  si vous voulez en savoir plus sur la qualité des eaux de baignade en Europe, destination de plus de la moitié des touristes internationaux, un site www.eea.europa.eu.

Et surtout bonnes vacances de Pâques…

Vous pouvez écouter cette chronique en podcast sur le site web de la Première RTBF.

31 mars 2010 at 15 h 55 min 5 commentaires

Passeport vert

Le site internet de la campagne « Passeport vert » a pour but de faire prendre conscience aux touristes qu’ils peuvent eux aussi contribuer au développement durable en adoptant des choix de vacances responsables. Cette initiative du programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) insiste sur les bonnes pratiques à appliquer.

Le tourisme, la plus grande industrie du monde est en plein essor. D’ici 2020, le nombre d’arrivées internationales aérienne et maritime pourrait atteindre 1,6 milliards par an, a rappelé Achim Steiner, Sous-secrétaire général des Nations Unies et Directeur exécutif du PNUE. Le défi est de gérer cette croissance durablement. Les gouvernements ont un rôle important à jouer, mais il en va de même pour les individus et les familles pendant qu’ils planifient leurs vacance, a t-il souligné.

Le passeport vert fournit aux touristes de manière des informations leur permettant de réduire leurs impacts sur l’environnement et la population locale en soulignant les comportements à adopter et ceux à bannir. Ces  bons conseils concernent toutes les étapes du voyage : de la préparation des bagages au retour à la maison.

Le PNUE, le Ministère français de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement Durables et le ministère brésilien du Tourisme, ainsi que le ministère brésilien pour l’Environnement ont participé au lancement de cette campagne.

Consulter le site de la campagne

30 mars 2010 at 10 h 08 min Laisser un commentaire


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